- brucolaque
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⇒BRUCOLAQUE, subst. masc.Spectre, revenant.— Emploi adj. Rollon Crozant, musicien brucolaque (BLOY, La Femme pauvre, 1897, p. 148).Prononc. et Orth. Seule transcr. dans LAND. 1834 et GATTEL 1841 : bru-ko-la-ke. Lar. 19e enregistre broucolaque : ,,Quelques-uns écrivent brucolaque.`` Étymol. et Hist. 1657 « cadavres des pers. excommuniées animés par le démon et interpellant les vivants » (F. RICHARD, Relation de l'isle de Sainte-Irène, chap. 15 d'apr. Trév. 1752); cf. av. 1706 (A. BAILLET, ibid.). Prob. empr. au gr. eccl.
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formes citées par Théol. cath. 1909, d'orig. peu claire; pour des essais d'explication v. le dict. précité (peut-être de
« espèce de sauterelle », et
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« crier, crisser », ici en parlant des fortes stridulations des mâles; la sauterelle passait pour démoniaque à cause de sa voracité). Fréq. abs. littér. :4.
BBG. — CASSAGNAU (M.). De Qq. mots plus ou moins sauvages. Vie Lang. 1971, p. 290.brucolaque [bʀykɔlak] n. m.ÉTYM. 1657; du grec relig. brukolakkos, d'orig. incert., p.-ê. de broukhos « sauterelle » (→ Bruche), et lasko « je crie, je crisse », les stridulations de l'insecte passant pour démoniaques.❖♦ Didact. et rare. Revenant, spectre.
Encyclopédie Universelle. 2012.